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        MISSION EVANGELIQUE LES NATIONS POUR JESUS                                  (MARC 16: 15)                  
     il leur dit : Allez  par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
                         
 
 

                  


 
 

                                                                                                

 P
our mieux approcher le mystère des temps de la fin, Dieu avait, dans l’ancienne Alliance, ordonné à son peuple de célébrer 7 fêtes de grande importance. Ces fêtes annoncent prophétiquement l’œuvre de Christ. Nous allons, dans les chapitres suivants, découvrir ce que chacune d’elles symbolise.

    Avant d’aborder ces choses, il est bon de préciser que les grandes fêtes juives annuelles, ordonnées dans le 23ème chapitre du Lévitique, doivent en réalité être regroupées en 3 grandes convocations. Ce sont les saintes convocations de l’Eternel. Dieu s’adressant à Israël dira : « Trois fois par année, tu célébreras des fêtes en mon honneur » (Ex.23:14), « Chaque année tous les hommes de votre peuple iront donc se présenter trois fois devant le Seigneur votre Dieu dans le lieu qu’il aura choisi : Lors des fêtes des Pains sans levain, de la Pentecôte et des Huttes. Ils n’iront pas au sanctuaire du Seigneur les mains vides » (De.16:16 / Version de la Bible en français courant).

      La première de ces trois grandes convocations annonce la mort et la résurrection du Messie, notre Sauveur Jésus-Christ. Elle est identifiée par les deux fêtes, étroitement liées, que sont : Pessah et les pains sans levain. La seconde représente l’effusion du Saint-Esprit et la naissance de l’Eglise, c’est la fête de Pentecôte. Enfin, la troisième symbolise la fin des temps et le règne de Christ. Cette troisième convocation regroupe à elle seule, les quatre dernières fêtes (schéma 1).

     Pour nous, gens des nations sous la grâce, nous n’avons pas à observer ces fêtes. C’est ce que nous confirme l’Ecriture. Paul, dans l’Epître aux Colossiens, rassure les chrétiens au sujet de la non pratique des fêtes. Il dit : « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données… Vous avez tout pleinement en lui… Que personne donc ne vous juge… au sujet d’une fête… ou des sabbats : C’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Co.2:6-17). Les instructions que l’apôtre et les hommes de Dieu avaient scrupuleusement données aux fidèles de l’Eglise primitive, étaient sans ambiguïtés. Le retour à la Loi ne pouvait constituer, ni une avancée vers la grâce, ni un honneur à l’Evangile de la bonne nouvelle.

     Notre salut ne pourra jamais dépendre des pratiques rituelles ou des règles ascétiques imposées à Israël, qui en tant que nation, est encore dans l’attente de la révélation du Messie. Depuis le sacrifice de la croix, la Loi, dans son caractère rituel, a trouvé son accomplissement en la personne de Jésus. Désormais, pour ceux qui ont pleinement reçu la grâce, chaque jour est devenu un jour saint. Le prix du sang versé à Golgotha a transcendé chaque instant de leurs vies et la joie du ciel est devenue leur partage.

     1 Thessaloniciens 5:16 nous invite à être toujours joyeux. La joie, dont parle ici la Bible, n’est pas la joie éphémère que donne le monde. Elle est la manifestation de la paix intérieure que produit la sanctification de l’âme. Cette joie a le pouvoir de nous mettre en sécurité, même dans les temps d’épreuves :

« Nous sommes toujours joyeux » (2 Co.6:10).

     Obéissons à la Parole, en demeurant dans la joie chaque jour. Que cette joie ne provienne pas de nos efforts ou d’un quelconque rituel, mais qu’elle provienne de la grâce. Réjouissons-nous dans l’œuvre de Dieu, non à cause de notre propre travail, mais à cause du travail que le Seigneur fait par nous et avec nous. Souvenons-nous enfin que le sacrifice de Jésus est suffisant pour apaiser la colère de Dieu sur nous, pécheurs. Et puisque nous avons tout pleinement en Christ, ne retournons pas aux rudiments des préceptes de la Loi, dans leurs caractères rituels.

     Que Dieu ouvre notre esprit et notre intelligence, afin que nous ne marchions pas dans l’ignorance ! Car ce qui d’avance avait été pratiqué et consigné dans la Bible, l’avait été en vue de la révélation de l’œuvre rédemptrice de Christ, et de son règne éternel à venir.

     En vérité, tout ce qu’a vécu et pratiqué Israël dans son sacerdoce, a été précieusement relaté par écrit pour notre instruction. Par le moyen de l’Ecriture, la révélation de la foi n’a pas subi l’altération de la transmission orale, si fragile et contestable.

     Soyons en paix car : « Tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction » (Ro.15:4). Toutes choses saintes : « …ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles  » (1 Co.10:11). Je prie le Seigneur, qu’au-delà des mots et du texte qui vont suivre, le Saint-Esprit vous saisisse d’un brûlant désir de vous rapprocher encore plus de lui, afin d’être participants à son règne qui vient.

     Compte tenu de certaines divergences doctrinales qui subsistent dans les milieux chrétiens, en ce qui concerne les temps de la fin, je m’efforcerai d’exposer le plus simplement possible l’évidence biblique. Cependant, je ne dissimulerai rien des vérités si précieuses, que Jésus-Christ nous a confiées par les Ecritures. Ces vérités sont pour nous. Ne les méprisons pas, afin que Dieu nous fasse grâce !

       

 
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